Une programmation des moyens maîtrisée

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La recherche au cœur de la stratégie budgétaire

Malgré un contexte budgétaire et financier national toujours contraint qui s’est traduit pour l’Institut par une réduction de sa SCSP1 d’environ 640 K€ par rapport à 2014 (-0,31 %), la recherche a bénéficié d’apports complémentaires en 2015 : un bonus de 1 M€ afin de répondre aux besoins des unités de en fonctionnement et en recrutement de personnel local. Une enveloppe de 250 K€ pour les équipements scientifiques a également été dégagée pour les unités de recherche.
Une dotation spécifique de près de 100 K€ pour les besoins de projection sur les terrains d’urgence (études post-séisme ou catastrophe naturelle, etc.), et permettre ainsi de renforcer la capacité de réaction de l’IRD face aux situations de crise nécessitant la mobilisation rapide d’une équipe multidisciplinaire.

Les infrastructures scientifiques ont fait l’objet d’un effort soutenu. Celui-ci a visé plus particulièrement la finalisation d’opérations telles que OceanoMed à hauteur de 300 K€, permettant le regroupement du laboratoire MIO (Institut Méditerranéen d’Océanologie), de l’unité mixte de service Pythéas et de l’ensemble des enseignements en océanographie dans des locaux adaptés à cette structure d’excellence pour la recherche en océanographie fondamentale et appliquée. L’année 2015 a marqué le démarrage de la nouvelle tranche CPER2 (2015 – 2020) pour laquelle l’IRD va s’engager à hauteur de plus de 2 M€ sur la période. C’est dans ce cadre que l’opération Pangee-Lafara a été lancée pour moderniser les plateformes géochimiques et isotopiques de l’Observatoire Midi-Pyrénées (150 k€ d’apports IRD sur 2015).

Investir au profit de l’environnement de la recherche

La mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) 2012 – 2015 se poursuit. Doté en 2015 de près de 4 M€ d’autorisation d’engagement et exécuté à hauteur de 3,2 M€ en crédits de paiement, le fonds a permis la réalisation de travaux de résorption des sites présentant des niveaux de risque importants en termes de sécurité des personnes et des biens, en particulier l’opération de désamiantage du centre de Guyane, de travaux d’optimisation énergétique des sites et de travaux d’amélioration de l’accessibilité.

Le schéma directeur du système d’information et des télécommunications (SDSIT) a connu un volume de dépenses de plus de 1 M€ permettant de continuer la mise en œuvre des mesures de modernisation nécessaires, sur l’ensemble des champs stratégiques de l’IRD (recherche, partenariats et gestion dans une logique de mutualisation et de modernisation des outils au niveau des UMR).

Le plan de renouvellement et de modernisation de la flotte automobile, lancé en 2013 pour une durée de trois ans, a enregistré un volume de dépenses de plus de 1,1 M€ sur 2015. Ce plan étant destiné à se conformer aux prescriptions ministérielles, et au-delà, à l’objectif d’amélioration et de sécurisation des conditions d’exercice de la recherche scientifiques conduites dans les pays du Sud. Dans une logique de rationalisation des coûts et d’amélioration de la qualité de service, la réalisation de ce plan d’investissement s’opère dans le cadre d’un marché cadre pour les achats en Méditerranée et en Afrique subsaharienne.


  1. Subvention pour charge de service public. 

  2. Contrat de plan Etat-Région. 

Chiffres clés

Bilan financier

L’exercice a enregistré un montant des recettes nettes de 234,474 M€ pour 232,916 M€ de dépenses.
Les financements reçus correspondent à la subvention d’Etat (SCSP) d’un montant de 201,898 M€ (soit 86,1 % des recettes totales), aux contrats de recherche (24,428 M€, soit 10,4 %), aux prestations de service et aux autres produits (8,149 M€, soit 3,5 %). La masse salariale représente 168,077 M€, dont 25,27 M€ d’indemnités d’expatriation et d’éloignement, soit 72,16 % des dépenses.
Les dépenses des unités de recherche s’élèvent à 146,795 M€, soit 63% des moyens exécutés en 2015.