Renforcement des capacités

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Le renforcement des capacités est une mission transversale à l’ensemble des activités scientifiques de l’Institut, fondée sur la conviction que le développement passe par des communautés scientifiques autonomes et ouvertes sur les enjeux sociétaux. Les réalisations de l’année 2016 ont permis d’inscrire le renforcement des capacités de l’IRD et notamment "accompagner les communautés de recherche des PED et y renforcer leur autonomie et leur capacité de recherche" au cœur des missions stratégiques définies par le POS. Il s’appuie sur les programmes récurrents en matière de renforcement des capacités de recherche et s’enrichi également de nouvelles missions.

Chiffres clés

Le soutien de doctorants

Le soutien de doctorants reste un enjeu fort et 21 bourses de thèses ARTS ont été attribuées. Pour consolider l’effort français en matière de coopération scientifique, l’IRD s’associe avec d’autres partenaires qui partagent un objectif de formation au Sud. L’IN2P3 et la Fondation Mérieux ont accordé leur confiance à l’IRD en lui confiant la gestion de leur offre de soutien à des doctorants du Sud. Avec l’UPMC, l’IRD anime le Programme doctoral international « Modélisation des systèmes complexes ». Au Pérou, 2 écoles doctorales franco-péruviennes sont soutenues.

L’appui aux équipes émergentes au Sud

L’appui aux équipes émergentes au Sud est également fondamental pour accroitre l’autonomie et la compétitivité internationale de nos partenaires. Ainsi, 10 nouvelles équipes ont été sélectionnées dans le cadre du programme JEAI. Deux ateliers de formation, réunissant l’ensemble de ces jeunes équipes en Afrique de l’Ouest, ont été organisés au Niger ou au Sénégal et ont porté sur la gestion d’équipes, la communication vers le grand public ou la recherche de fonds. Ces formations sont des moments d’échange et de rencontres entre jeunes chercheurs du Sud et, à Dakar, en partenariat avec MakeSense, de dialogue entre chercheurs et entrepreneurs-sociaux.

L’IRD contribue au renforcement des capacités de recherche en pilotant des programmes de coopération de recherche

L’IRD contribue au renforcement des capacités de recherche en pilotant des programmes de coopération de recherche. En 2016, le programme SEP2D sur la biodiversité a lancé les premiers appels à projets sur les aspects valorisation et innovation économique, recherche et renforcement des capacités. Le programme Agricora, sur la gestion du risque climatique et l’agriculture en Afrique de l’ouest, a sélectionné 3 projets de recherches sur les questions de services climatiques pour l’agriculture, d’intensification écologique ou de ressources en eau pour l’agriculture. Enfin, à travers le programme Amruge, ce sont 10 projets de recherche en santé et technologies qui dynamisent les partenariats de recherche en Côte d’Ivoire et ses partenaires internationaux. Ces programmes permettent de développer une forte intensité d’activités de recherche, d’offrir un cadre de qualité pour la formation, de développer de nouveaux partenariats notamment avec des acteurs non académiques pour transférer les connaissances acquises aux décideurs ou aux acteurs socio-économiques, etc.

L’IRD contribue également au montage de formation sur les enjeux du développement, notamment d’écoles d’été

L’IRD contribue également au montage de formation sur les enjeux du développement, notamment d’écoles d’été. L’IRD a participé en juillet 2016 à Danang au Vietnam à la réalisation de l’Ecole d’été en sciences sociales : « les enjeux de la transition énergétique au Vietnam et en Asie du Sud-Est». En juillet 2016, près de 300 participants issus de 80 pays ont participé à la première école AMU-IRD sur les objectifs du développement durable à Marseille.

Parcours universitaires diplômants

En 2016, l’IRD a renforcé son implication dans l’enseignement à travers des parcours universitaires diplômants (programme master), dédiées aux enjeux du développement durable. En consortium avec des universités françaises et au Sud, l’IRD, a reçu 2 financements européens Erasmus+ pour des projets de renforcement des capacités de formations, dans le domaine de l’Eau et des métropoles en Afrique ou dans le domaine de la linguistique en Asie du Sud Est qui attestent de l’intérêt pour des bailleurs de fonds d’associer la recherche à des coopérations universitaires.

Et demain ?

En 2017, une nouvelle phase du projet Amruge du C2D pour renforcer les projets de recherche dans le domaine des substances naturelles, de l’agriculture, des mines et énergies, civilisations et environnement et de la gouvernance ; une école d’été sur les conséquences de la mise en œuvre du protocole de Nagoya à Bondy ; un projet pilote de soutien à des école doctorales en Afrique de l’Ouest, le recensement de la base d’alumni de l’IRD, le lancement d’une plateforme sur l’innovation.