La biologie moléculaire pour une meilleure santé des plantes

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Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires ont mené une étude sur le décodage moléculaire des interactions entre blé et bactéries qui ouvre la voie vers une meilleure santé des plantes.

Xanthomonas est un groupe de bactéries pouvant infecter beaucoup d'espèces cultivées telles que le blé, l’orge, le riz, le citron, le coton, la fraise, l’abricot, la noix, la tomate et le poivron. Malgré l’impact de ce pathogène sur la culture de ces espèces d’intérêt économique, l’effet de l’infection au niveau moléculaire reste très mal connu.

Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires ont analysé l’expression des gènes et des protéines au niveau des feuilles et des racines de blé (Triticum aestivum) 24h après l’infection des feuilles par Xanthomonas translucens. Ils ont observé une série de réarrangements métaboliques au niveau du site d’infection bien sûr mais également au niveau des racines. Ainsi, les données montrent une importante diminution de la photosynthèse après infection ce qui confirme que les chloroplastes des feuilles représentent un point névralgique de l’attaque. Les racines quant à elles constituent un site important de production d’énergie et semblent jouer un rôle important dans la défense de la plante.

Ces résultats, qui mettent en évidence les circuits complexes de défense de la plante ainsi que les modifications de productions de certains métabolites, permettent de mieux comprendre le processus d’infection et de mettre au point de nouvelles stratégies de lutte contre ces pathogènes.

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