Moyens financiers

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Les chiffres budgétaires et comptables clés

En clôture d’exercice, le montant des engagements réalisés s’établit à 221,570 M€. Le solde d’exécution budgétaire affiche en conséquence un résultat excédentaire de + 15,716 M€.

Le fonds de roulement brut s’établit à la clôture de la gestion 2017 à 37,019 M€ contre 24,496 M€ en 2016, soit une augmentation de + 12,523 M€. L’objectif de consolidation progressive du fonds de roulement net (après réaffectation des reports en BR1) au niveau prudentiel de 30 jours de fonctionnement est désormais assuré. Cette augmentation procède de la cession du site d’Arue (4,5 M€) dont le produit exceptionnel viendra en couverture des opérations d’investissement du prochain Schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI). Cette hausse est due par ailleurs par un glissement de calendrier d’opérations d’investissement dont la réalisation interviendra en définitive en 2018. Les marges financières ainsi restaurées permettront de soutenir les plans d’investissement pluriannuels à venir dans les domaines scientifique, immobilier et informatique sur la période 2018-2021.

Les charges décaissables constatées sur l’exercice 2017 s’élèvent à 220,706 M€ (dépenses mandatées) contre 233,615 M€ de produits encaissables (titres émis). En tenant compte des charges et produits calculés, le compte de résultat 2017 affiche un résultat excédentaire de + 12,139 M€.

Le volume financier des contrats de recherche signé en 2017 connaît une hausse + 13 % par rapport à 2016. Cette hausse significative traduit l’effort de l’établissement pour consolider ses ressources propres.

Une consolidation des moyens au profit de la recherche

La subvention pour charges de service public (SCSP) est de 205,810 M€, contre 201,890 M€, soit une hausse de + 3,920 M€. Cette hausse recouvre les mesures salariales nouvelles (augmentation du point d’indices, mise en application des grilles PPCR et RIFSEEP) pour un montant estimé à 3,409 M€. Elle inclut aussi les moyens dévolus au soutien des navires hauturiers sur SCSP au titre du TGIR qui progressent également. Dans un contexte de redressement des comptes publics, cette augmentation traduit la priorité nationale en faveur de la recherche publique, et constitue une marque de confiance à l’égard de l’opérateur « IRD » et de ses équipes.

Les marges de manœuvre ainsi offertes confortées par une politique de rationalisation des dépenses dites support (loyers, marchés de prestation, etc.) ont été réallouées à la recherche.

Amorcée en 2015, la trajectoire visant à conforter les moyens dévolus aux unités de recherche se poursuit. Ceux-ci progressent de + 632 k€, soit + 4,65 % comparativement à 2016. Cette hausse résulte en programmation 2017 d’un accroissement des dotations de base des unités aux fins de neutraliser la hausse relevée sur les frais d’hébergement, des crédits afférents au soutien des plateformes de type observatoire et ceux consacrés aux missions longue durée.

Les infrastructures scientifiques ont fait l’objet d’un effort soutenu. L’Institut participe financièrement à 9 projets pour un montant total d’engagements prévisionnels de 2,139 M€. En 2016, deux opérations pour lesquelles l’IRD est engagé ont été lancées dans le cadre de la tranche CPER 2015-2020.

Le déploiement de l’outil SIFAC-EPST

Pour mettre en œuvre la réforme majeure de modernisation qui vient réviser en profondeur le cadre général structurant la gestion budgétaire et comptable de l’État et de ses opérateurs (décret GBCP), l’IRD a fait le choix de s’appuyer sur la solution SIFAC portée par l'Agence de mutualisation des universités et établissements d'enseignement supérieur et de recherche (AMUE).

Le bénéfice attendu de ce choix pionnier parmi les EPST est double : d’une part économique par une réduction des coûts tant en investissement qu’en matière de fonctionnement et, d’autre part, fonctionnel en facilitant la gestion des unités au travers d’un outil commun partagé avec les universités partenaires.

Avec le concours actif de l’AMUE, une équipe projet dédiée a été constituée regroupant des compétences de la Direction des finances (DF), de la Direction pour le développement des usages numériques innovants (DDUNI), de l’Agence comptable principale (ACP), de la DRH, mais également des délégations régionales. Ce sont près de 40 agents qui sont directement mobilisés lors des phases critiques du projet, autour d’une équipe pilote resserrée.

La mise en place de SIFAC a également nécessité la réalisation d’une campagne de formation sans précédent à l’IRD depuis dix ans : plus de 300 agents sont formés. Cette étape constitue un socle important de la démarche de simplification qui doit nous permettre d’offrir davantage de souplesse et d’efficacité aux activités de l’Institut, en particulier aux activités de recherche. Elle s’inscrit dans la dynamique de modernisation dans laquelle l’Institut s’est engagé pour répondre et contribuer à ses nouvelles orientations stratégiques.

Dans le cadre du projet, une nouvelle solution décisionnelle plus ergonomique et plus complète a été mise en place. Celle-ci a été déployée sur le secteur budgétaire en 2018 pour faciliter l’appropriation par l’ensemble des responsables budgétaires et de leurs ressources d’appui de l’outil SIFAC et de la nouvelle comptabilité budgétaire née du décret GBCP.