Le réseau IRD à l’étranger et dans les Outre-mer

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L’évolution du réseau de représentants de l’IRD, dont la mise en œuvre effective a démarré fin 2016, poursuit deux objectifs prioritaires :

En 2017, le réseau s’est déployé vers une dizaine de nouveaux pays. L’IRD dispose ainsi, fin 2017, d’un réseau différencié avec des représentants dans 40 pays (31 fin 2016).

Le principe du partenariat équitable, qui est au cœur des ambitions du POS de l’IRD, a été incarné par le lancement des premiers comités de pilotage scientifique et stratégiques (CPSS). A double parité – Nord-Sud et de genre- ces comités animés par les représentants dans 24 pays, vont permettre d’accroître la prise en compte des enjeux de recherche et de développement des partenaires dans la définition des stratégies pays de l’IRD, mais aussi de mieux se coordonner avec « l’équipe France » à l’étranger. Les premières réunions de CPSS se sont tenues en 2017 en Côte d’Ivoire, Tunisie et Sénégal et les membres de ces comités ont été déjà identifiés dans une dizaine de pays.

Des mutualisations de la fonction de représentation ont aussi été opérées en 2017 en Tunisie avec le Cirad, à Madagascar avec le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et en Éthiopie avec le Centre français des études éthiopiennes (CFEE).

Des travaux de rapprochement avec des organisations régionales prioritaires pour l’IRD ont été lancés avec l’appui des représentants : signature d’un accord-cadre avec la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), dialogues initiés avec l’agence Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et avec la Commission de l’Union africaine (CUA), échanges avec le secrétariat de l’association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN).

La réunion régionale Amérique latine et Caraïbes du réseau de l’IRD, organisé au Pérou en décembre 2017, a permis d’identifier les priorités thématiques pour l’Institut dans la région, lesquelles constitueront le socle de la stratégie régionale.

Chiffres clés

Présence de l'IRD dans le monde.

Méditerranée

Cette région aux nombreux atouts est confrontée à des pressions sociales et écologiques de plus en plus importantes, interrogeant les modalités de son développement à moyen et long termes. L’IRD est présent en Méditerranée depuis 1957 et y compte aujourd’hui 4 représentant.e.s.

Afrique de l’Ouest et centrale

Cette région connait certaines difficultés relatives notamment à la diminution des ressources naturelles, aux conditions météorologiques extrêmes et aux problèmes d’insécurité, même si les perspectives économiques et les dynamiques scientifiques sont positives. L’IRD y est présent depuis 1946 et compte 9 représentant.e.s.

Afrique de l’Est et océan indien

L’IRD en Afrique de l’est et océan indien conjugue de nombreuses thématiques scientifiques telles que les sciences marines, le changement climatique, la santé et l’environnement avec les enjeux de coopération sud-sud et l’agenda international du développement durable.

Amérique latine et Caraïbes

S’appuyant sur un réseau dense et varié de partenaires scientifiques l’IRD inscrit son action dans une logique de coopération régionale. L’Institut y jouit d’une présence ancienne et reconnue, notamment auprès des agences nationales de financement.

Asie et Pacifique

L’IRD est présent en Asie du sud-est depuis 1976 et y compte aujourd’hui 5 représentant.e.s. Dans le Pacifique, l’IRD déploie deux représentants, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.

Et demain ?

Les priorités en 2018 seront les suivantes :

  • Amélioration de la parité dans le réseau
  • Lancement de travaux des CPSS dans une dizaine de pays
  • Partenariat consolidé avec les organisations régionales
  • Nouvelles mutualisations de la fonction de représentation, notamment au Nigéria et en Inde