Le processus de mondialisation d’une part, et les changements induits par les activités humaines dans les équilibres entre les hommes et leurs milieux d’autre part, ont profondément bouleversé les sociétés contemporaines du Nord comme du Sud. Ils ont été à l’origine de très nombreuses transformations en leur sein, marquées par des phénomènes de recompositions identitaires, territoriales et sociales ; une mobilité et une circulation accrue des hommes, des biens et des idées ; un accroissement des inégalités ; de nouvelles formes d’exclusion et de réussite sociale, de nouvelles formes de violences et de conflits etc. Ces recompositions sociales influencent à leur tour la stabilité des sociétés, la durabilité des systèmes, ainsi que la sécurité et le bien-être des populations. Elles révèlent aussi des vulnérabilités et des capacités de résilience différenciées.
Comprendre les sociétés contemporaines des « Suds » en privilégiant l’analyse des dynamiques, des mutations, des adaptations et des résistances qui les traversent et les animent constitue l’un des principaux objectifs des recherches menées par l’IRD.
Le département « Sociétés et Mondialisation » rassemble principalement des chercheurs en anthropologie, économie, géographie, démographie et sociologie. Il compte également des archéologues, historiens, juristes, urbanistes, politistes, statisticiens, et linguistiques auxquels viennent s’ajouter plusieurs chercheurs en sciences de l’environnement et sciences de la vie (agronomie, écologie, pédologie, hydrologie, santé, télédétection, modélisation, géomatique).
L’IRD mène ainsi des recherches multidisciplinaires qui se répartissent en huit grands axes thématiques :