Moyens financiers

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L’adoption d’un plan d’orientation budgétaire 2016-2019 pour soutenir le projet d’établissement

Adopté à l’occasion du budget initial 2016, ce plan d’orientation affiche 5 objectifs structurants sur la période :

Un budget 2016 construit et rapporté en format « GBCP »

Le budget 2016 a été voté selon les nouvelles normes imposées par le décret du 7 novembre 2012 relatif à la « gestion budgétaire et comptable publique » (GBCP).

Cette réforme introduit une comptabilité budgétaire retraçant les autorisations d’engagement (AE) et les flux financiers en dépense (décaissements) et recette (décaissements), distincte de la comptabilité générale sur laquelle était précédemment assise la programmation et le suivi du budget de l’établissement. Le texte enrichit en conséquence les informations financières soumises à l’approbation du Conseil d’administration.

Au plan technique, l'IRD a fait le choix d’instrumenter la réforme « GBCP » à compter de l’exercice 2017 au travers de  la solution informatique SIFAC-EPST développée à partir de la souche mutualisée SIFAC de l’ Agence de mutualisation des universités et établissements (AMUE). Ce choix ambitieux est cohérent avec son projet d’ouverture et de mutualisation de son système d’information, gage d’économies substantielles.

Les chiffres budgétaires et comptables clés

En clôture d’exercice, le montant des engagements réalisés s’établit à 229,285 M€. Le solde d’exécution budgétaire affiche en conséquence un résultat excédentaire de + 3,221 M€ avec 232,052 M€ de recette contre 228,832 M€ de décaissements.

Le fonds de roulement brut s’établit à la clôture de la gestion 2016 à 24,496 M€ contre 20,471 M€ en 2015, soit une augmentation de 4,024 M€. L’objectif de consolidation progressive du fonds de roulement net (après réaffectation des reports en BR1) au niveau prudentiel de 30 jours de fonctionnement est atteint. Les marges financières ainsi restaurées permettront de soutenir les plans d’investissement pluriannuels à venir dans les domaines scientifique, immobilier et informatique.

Les charges décaissables constatées sur l’exercice 2016 s’élèvent à 226,304 M€ (dépenses mandatées) contre 229,516 M€ de produits encaissables (titres émis). En tenant compte des charges et produits calculés, le compte de résultat 2016 affiche un résultat excédentaire de + 1,957 M€.

Une consolidation des moyens au profit de la recherche

Hors TGIR, la Subvention pour charges de service public (SCSP) progresse de 268 K€ (+0,14 %). Dans un contexte de redressement des comptes publics, cette augmentation traduit la priorité nationale en faveur de la recherche publique, et constitue une marque de confiance à l’égard de l’opérateur « IRD » et de ses équipes.

Les marges de manœuvre ainsi offertes confortées par une politique de rationalisation des dépenses dites support (loyers, marchés de prestation, etc.) ont été réallouées à la recherche.

A isopérimètre, les moyens en fonctionnement directement dévolus aux unités de recherche ont progressé de 20% entre 2015 et 2016 (+2,25 M€).

Les hausses concernent les dotations récurrentes (+1,1 M€) et les moyens de projection aux Sud au travers des MLD (+750 K€) et les investissements d’équipements (+400 k€).

Les infrastructures scientifiques ont fait l’objet d’un effort soutenu. L’Institut participe financièrement à 9 projets pour un montant total d’engagements prévisionnels de 2,139 M€. En 2016, deux opérations pour lesquelles l’IRD est engagé ont été lancé dans le cadre de la trancher CPER 2015-2020 :

Une politique d’investissement active dans les domaines immobilier et informatique

La mise en œuvre de l’actuel schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) se poursuit. Doté de 1,4 M€ d’autorisation d’engagement, ce fonds a permis la réalisation d’opérations d’investissement de mise en conformité telles que:

Pour la prise en compte du nouveau portefeuille projets du système d’information qui œuvre pour la politique de modernisation, la simplification et l’élargissement du périmètre fonctionnel de l’Institut, la Direction du Développement des usages numériques innovants a été dotée d’un budget d’investissement d’1 M€, auquel s'est ajouté le budget se rapportant à la phase de déploiement de « SIFAC EPST », d’un montant de 1,5 M€.