Valoriser les activités et les valeurs de l’IRD

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La stratégie de communication de l’IRD doit répondre à deux enjeux majeurs présents dans le POS 2016-2030 et dans le COP 2016-2020, la reconnaissance et la notoriété de l’Institut et de son activité en tant qu’acteur important et original de la science et du développement d’une part, la consolidation d’un sens collectif à notre action en facilitant les rapprochements culturels et institutionnels au sein de la Planète IRD, d’autre part. Trois axes forts de développement structurent les activités de communication de l’IRD : faciliter le dialogue et la constitution de communautés, installer l’identité de l’IRD, rendre plus lisible et mieux faire comprendre l’activité de l’IRD.

Chiffres clés

En 2018, les activités de la Direction de la communication et du partage de l’information (DCPI) s’articulaient autour des grands champs thématiques ou transversaux prioritaires de l’Institut : les changements climatiques, la biodiversité, les glaciers, et plus globalement la sustainability science, l’impact des recherches IRD sur le développement et l’innovation. Au niveau national et international, les outils de communication institutionnels de l’IRD – plaquettes, stands, newsletters, présence digitale, événementiel… - ont ainsi été déployés tout au long de l’année pour couvrir ces priorités.

Parmi les chantiers structurants, il faut citer la poursuite d’un vaste chantier internet vers une présence digitale plus interactive, intégrant davantage les réseaux sociaux, mieux reliée aux priorités du POS, plus ergonomique et intuitive pour les contributeurs comme les internautes.

Donner de la visibilité aux activités de l’IRD

La stratégie éditoriale scientifique de l’Institut s’appuie sur l’exceptionnelle richesse de sujets, d’angles, de résultats issus des travaux de ses chercheurs, pour se positionner comme une référence dans le domaine des sciences au service du développement. Elle se décline via la production de contenus multimédias et bénéficie de l’ensemble des canaux de diffusion déployés par la DCPI.

Rendre compte et promouvoir les résultats de recherche

En 2018, l’un des objectifs principaux du service des projets éditoriaux a été la conception d’une nouvelle plateforme d’actualités. IRD le Mag’ a ainsi été pensé pour offrir une navigation par thèmes et sous-thèmes, zones géographiques, enjeux de recherche... Plusieurs rubriques (dossier, reportage, brève, décryptage, points de vue...) permettent un traitement différencié de la multiplicité des recherches menées à l’IRD. Surtout, ce nouveau magazine intègre et mêle différents médias : écrit, vidéo, audio, datavisualisation.

Cette même logique multimédia a conduit à la réalisation, au cours de l’année, de plusieurs vidéos reliées à des actualités scientifiques écrites.

En lien avec la production scientifique des chercheurs de l’IRD et de ses partenaires, la soixantaine d’actualités scientifiques réalisées reflète la diversité des thèmes de recherche.

Le service des projets éditoriaux a également accompagné des projets portés par d’autres services, tel le lancement de IRD Métiers (service réseaux et communautés).

Positionner l’IRD comme un interlocuteur clé des grandes questions de développement

Le renforcement des relations presse a été également en 2017 un enjeu fort pour la communication de l’IRD : plus systématique, mieux reliée à l’actualité et aux thématiques prioritaires d’intervention de l’Institut.

Près de cinquante communiqués et dossiers de presse ont été diffusés en 2018, pour promouvoir les résultats de recherches de l’IRD dans les domaines de la santé (lutte contre les maladies infectieuses, émergentes et négligées), du changement climatique (programme 4 pour 1 000, mobilisation à la COP24), de l’océan (recherches sur les algues sargasses dans les Antilles, Année internationale des récifs coralliens) et des sociétés (migrants, populations vulnérables).

Des actions presse ont par ailleurs porté sur les recherches conduites en partenariat dans le cadre des observatoires au Sud : Niakhar (observatoire de population, environnement et santé en Afrique), AMMA-Catch (mousson africaine) et PIRATA (interactions océans-atmosphère dans l’océan Atlantique tropical).

En 2018, l’Institut comptabilise 2 530 retombées presse dont 32 articles dans Le Monde, 18 dans Le Figaro, 13 dans La Croix, 5 dans Sciences et Avenir, 16 dépêches AFP, 21 interviews ou émissions sur France Inter, 53 sur France O, 15 sur France Culture, 56 sur RFI.

Le partenariat éditorial avec The Conversation, site web d’information qui donne la parole aux chercheurs, a été reconduit pour la troisième année : 35 articles ont été publiés par des chercheurs de l’IRD en 2018. Ce partenariat a également permis d’organiser un reportage en Guinée, pour valoriser les travaux de recherche sur le suivi des survivants à l’épidémie d’Ebola, avec le soutien du Centre européen du journalisme.

Faciliter le dialogue avec l’ensemble de la « planète IRD »

L’appui renforcé aux communautés de métiers et aux communautés scientifiques de l’IRD est un axe fort de développement de la communication à l’IRD avec le déploiement en 2017 de formats spécifiques aux réseaux sociaux et l’appui aux têtes de réseau en matière d’animation. La consolidation de la communication RH et SI (système d’information) autour de chantiers structurants (SIFAC, RIFSEEP etc.) participe de la même volonté, celle d’une information mieux ciblée et au service de ses usagers.

Afin de créer du lien autour de ses missions de recherche, de formation au Sud et d’innovation, ainsi que des grands projets de la gouvernance et de la vie de l’Institut, l’IRD s’appuie donc sur une communication plus ciblée sur les réseaux sociaux, dans une volonté d’engagement de ses publics, et contribue à informer animer les communautés de la « Planète IRD » à travers des outils collaboratifs et des espaces d’échanges.

Aujourd’hui la planète IRD fédère plus de 8 000 personnels de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français et a vocation à s’ouvrir au-delà dès 2019 en particulier vers les communautés des pays du Sud.

La croissance de l’audience de l’IRD sur les réseaux sociaux se poursuit en 2018, la page LinkedIn de l’Institut passant en tête avec près de 18 000 abonnés, devant sa page Facebook qui totalise près de 17 000 fans et son compte Twitter avec près de 13 000 followers. L’Institut maintient ainsi sa position dans le paysage de la recherche en France en termes d’audience.

Le taux d’engagement de ses abonnés sur LinkedIn et Facebook a augmenté par rapport à 2017 et la notoriété de l’Institut sur Twitter a enregistré une hausse de 70 % (nombre de fois où il est cité).

Installer l’identité de l’IRD et favoriser son rayonnement

Le déploiement de la nouvelle identité visuelle de l’IRD s’est poursuivi en 2018, notamment auprès des délégations régionales de l’IRD et de ses représentations à travers le monde.

Plusieurs supports ont été réalisés pour présenter la nouvelle organisation de l’IRD (déploiement des délégations régionales, nouveau réseau de représentants) mais également pour appuyer les scientifiques dans leurs démarches de communication.

L’IRD s’est attaché à être présent sur plusieurs événements nationaux et internationaux en 2018 selon deux logiques :

Et demain ?

En 2019, l’évolution digitale des supports de communication sera poursuivie, en accord avec les orientations stratégiques portées par l'IRD, notamment avec la mise en place d’une plateforme d’actualités scientifiques, d’un nouveau site internet institutionnel, d’un réseau social d’entreprise. Elle sera complétée par une présence renforcée sur les réseaux sociaux ainsi qu'un travail d'animation en direction des communautés de la Planète IRD.

L’IRD fêtera par ailleurs ses 75 ans au travers d’une série d’événements en France et dans ses pays partenaires. Le fil rouge de la programmation est un principe qui fonde les missions de l’IRD : les savoirs scientifiques procèdent d’une construction inclusive et pour contribuer effectivement au développement doivent être pensés pour le bien commun. Placé sous le haut patronage du Président de la République française, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de l’UNESCO, le symposium international « Recherche, développement et bien commun. Quelles sciences pour soutenir un monde durable ? » lancera cette année anniversaire le 22 février 2019.